Parlez-moi des orages

Parlez-moi des orages

Date / Heure : 30 septembre 2022 (21 h 00 min - 22 h 30 min)

Emplacement : SAP


Conférencier: Serge SOULA Physicien des Observatoires au Laero (OMP)

Parlez-moi des orages et non pas du beau-temps …

Les orages sont associés à des nuages de grande taille que l’on appelle les cumulonimbus. Sous ces nuages, ils produisent des phénomènes bien visibles comme les éclairs et des fortes pluies, mais parfois d’autres encore plus violents comme la grêle, des puissantes rafales de vent ou encore des tornades. Les éclairs font l’objet de recherches expérimentales et théoriques pour comprendre leur physique et développer des moyens de détection pour mieux anticiper l’arrivée des orages.

Au-dessus de certains cumulonimbus, ce n’est pas non plus le calme plat et des décharges électriques peuvent même s’y produire. Les TLEs (de l’anglais Transient Luminous Events) constituent l’ensemble de ces décharges d’altitude qui se présentent sous la forme de phénomènes lumineux souvent spectaculaires.

Ils se partagent l’espace entre le sommet du nuage d’orage (environ 12 km aux latitudes tempérées) et la base de l’ionosphère (environ 90 km la nuit) tout en faisant des « étincelles » géantes observées depuis maintenant une trentaine d’années.
A l’échelle mondiale, les plus fréquents sont les elves (de l’anglais Emissions of Light and Very Low Frequency Perturbations from Electromagnetic Pulse Sources), sortes d’anneaux lumineux de 100 à 300 km de diamètre à 90 km d’altitude.

Les sylphes (sprites en anglais) sont les plus couramment observés avec des caméras au sol, au-dessus des régions stratiformes des orages de moyenne échelle (MCS). Les jets bleus (blue jets en anglais) émergent du sommet du nuage en prenant la forme de cônes de lumière bleutée qui atteignent 30 à 40 km d’altitude. Les jets géants atteignent l’ionosphère tout en la connectant électriquement au nuage d’orage.

L’ensemble des décharges électriques de l’orage ne sont pas sans conséquence sur les échanges énergétiques, électriques, chimiques dans l’atmosphère. Plusieurs projets spatiaux sont en cours pour en percer de nouveaux mystères.

Les réservations seront possibles à partir
du vendredi 23 septembre jusqu’au jour de la conférence.

 

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